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Fleurs en plastique

Fleurs en plastique
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3 juillet 2008

Un peu d'histoire

Scarlett O’Hara, ou l'invention de la fleur en plastique.

Où suis-je, qui vais-je. Tant de questions subsidiaires. L'unique, la seule, l'immortelle, celle qui défie l'existence est finalement prête à être dévoilée: dans quel esprit génial, supérieur, et visionnaire est donc né le concept de la fleur en plastique? A moi, savants, philosophes, aventuriers et courtisanes! A moi Racine, Kant, Platon, MA (comme Marc Aurèle), et Gotlib! Réfléchissons.
Déjà, qui dit plastique dit pétrole. Qui dit pétrole, dit XIXème siècle, USA, et donc Scarlett O'Hara. Oui, vous ne rêvez pas, c'est bien elle, et l'histoire est assez simple.
Suite à la Guerre de Sécession, Scarlett est ruinée. Normal, elle vient du Sud. Elle jure alors que jamais plus elle ou les siens ne connaitront la faim, même si pour cela elle devra mentir, voler, tricher ou tuer.
Alors, toute drapée de rideaux et transie d'amour pour Ashley Wilkes, elle se lance dans la dure reconquête de sa fortune.
Et un jour, alors qu'entre deux mensonges, vols, tricheries, et meurtres, elle creusait la terre plus profonde que d'habitude, elle tombe sur un coffre. Autrefois gardé par Cerbère, il avait été abandonné à cause d'une sombre histoire d'aspiration d'enfants et de jungle tueuse. Ivre d'amour et de colère, elle le range dans l'écurie, et l'oublie.
Mais un soir, ivre de rage et d'amour perdu, elle repense à ce coffre. Sa mélodie l'appelle, les tambours effrénés. Mais elle n'a guère le temps d'y penser, car la clochette retentit. C'était Rhett, le beau. Il venait lui apporter une fleur. Scarlett, ivre de haine et de colère contre cet homme qui veut l'aimer contre son gré, accepte pourtant la fleur. Elle est un peu sympa quand même.
Elle la place dans un vase de style postmoderne, et ivre de fureur et d'amour non partagé, s'oublie en pleurant dans sa liseuse. Mais tout d'un coup, quelque chose la glace sur place. La fleur. Elle est fausse. "Ah!!! quel fourbe sans vergogne", se dit elle, ivre d'impatience et de rupture. Elle était faite de carton, avec un canon de revolver en guise de tige. Ivre d'inconstance et de malice, elle s'apprête à la jeter, jurant que plus jamais elle ou les siens ne seront dupés, même si pour cela elle devra mentir, et compagnie.
Et c'est là que lui vint l'idée. "Macarel!! La bonne idée" se dit elle, ivre de satisfaction et de repos. Elle avait enfin trouvé. La fleur parfaite, immortelle, imputrescible, allait enfin lui permettre de faire fortune, de conquérir le cœur de Ashley et le marché mondial.
Avec son jardin plein de fleurs, et son puits de pétrole inutile, elle recouvrit les fleurs de pétrole. Et son père sénile fut contraint de les peindre. Maline la Scarlett!! Et merci Rhett.

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2 juillet 2008

Et si ? (première partie)

Et si Dalida aimait les fleurs en plastique? Information à confirmer auprès d'Orlando.

2 juillet 2008

Petite introduction. Les fleurs c'est bien. Oui.

Petite introduction.

Les fleurs c'est bien. Oui. Mais bon. Mais bon quoi? Le problème principal des fleurs, c'est leur nature même, comme dirait Keynes. En effet, et en trois point, développons les principaux obstacles que posent les fleurs.
D'abord, leur caractère éphemère. D'accord, si tu es amateur d'art moderne et conceptuel, qui lie à la fois l'oeuvre et sa fugacité (parce que qu'est ce que l'art finalement, seulement le reflet de la vie, et donc intrinsèquement périssable), si tu aimes mélanger baroque et moderne dans un appartement noir et blanc, tu aimes les vraies fleurs, en pot bien sûr. Mais si tu es fétichiste, alors là non. Voir quelque chose périr ne peut que te faire souffrir.
Et puis aussi c'est cher. Si tu es pauvre, à part les voler dans les jardins publics ou sous les monuments aux morts, c'est pas pratique.
Finalement, essaie d'inviter quelqu'un chez toi qui est allergique au polen alors que ton appartement est rempli d'une profusion de bouquets odorants et polénisant. Là, zut.

La solution? Comme dirait Platon, les fleurs en plastique bien sûr!

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